Vérifier son matériel

Du matos fonctionnel et en bon état

Le matériel occupe une place prépondérante en terme de sécurité en kitesurf.
Mais il est facile à entretenir et à réparer, il suffit d’y penser.
Allez, on vous liste les points principaux !

Règles de base:
– tout ce qui peut être fait tranquillement à la maison n’est plus à faire en urgence sur la plage; on y gagne en temps de ride et en sécurité;
– si vous vous êtes arrêté de naviguer pendant un bon moment, préparer la reprise en vérifiant votre matériel en amont est toujours une bonne idée.

Donc à la maison, on met du sable partout mais on prend le temps de vérifier sa barre, son aile, son harnais, sa board, son foil, sa combi…

Check ``à la maison``

La barre

C’est l’élément essentiel en terme de sécurité, donc on y porte une attention toute particulière:
– nettoyer et tester systématiquement son largueur (à faire au retour de session: on rince et on teste, c’est fait pour la prochaine fois);
– vérifier l’usure de son border choquer, dès qu’il “peluche” un peu trop c’est le signe qu’il va bientôt casser;
– vérifier l’usure du chicken loop, lorsque le gainage commence à se craqueler, c’est mauvais signe;
– vérifier que le tchoutch est en bon état, se retrouver en déhooké quand on ne s’y attend pas: lorsqu’on est sur l’eau ça surprend, sur la plage c’est beaucoup plus dangereux…
– vérifier ses lignes: pas d’usure ? pas de nœuds ? les longueurs sont-elles OK ?
– les rivets de la barre sont bien rouillés ? aïe, une chance que ça attaque l’embout en-dessous ou l’aluminium…

L’aile

Là aussi, le danger potentiel se situe au niveau des lignes.
Comme on se trouve sur l’aile, on ne parle plus de lignes mais de bridage.
Donc on vérifie:
– l’usure du bridage au niveau des poulies;
– s’il y a une usure du bridage au niveau des poulies, il y a de grandes chances pour qu’une poulie soit bloquée… donc on les vérifie, elles doivent tourner sans forcer;
– les connexions à l’aile: les nœuds doivent être bien serrés, attention à l’usure au niveau des points de frottement;
– s’il n’y a pas un petit nœud qui traine.

Le bridage est OK, on passe à l’aile et on vérifie:
– les fuites des boudins (bord d’attaque, lattes, valve, raccords one pump);
– les coutures qui ont frotté et qui risquent de lâcher;
– les coutures qui s’effilochent (hop, un petit coup de briquet en faisant bien attention);
– les petits trous qui vont créer un point de fragilité (hop, un micro patch livré avec son aile ou du Blenderm© trouvé en pharmacie);
– si mon identification est toujours visible et bien collée, sinon c’est par ici; coller cette identification sur le spi près de la latte centrale dans le sens de la longueur près du bord d’attaque, le tuto by Newkite en vidéo ici.

Le harnais

On l’oublie souvent et pourtant sans lui, c’est tout de suite beaucoup plus compliqué !

Donc:
– on le rince toujours bien comme il faut;
– on vérifie l’état des sangles;
– on jette un œil à la corrosion des pièces métalliques (un point de rouille au niveau du crochet et c’est la casse à court terme);
– tant qu’à vérifier la corrosion, on jette un œil à la lame de son coupe-ligne; tiens d’ailleurs, ai-je bien un coupe ligne ? est-ce que je sais le sortir rapidement et efficacement même en catastrophe ?
– on en profite pour nettoyer et tester systématiquement son leash d’aile.

La board

Là c’est plus simple.

C’est parti:
– on rince tout ce qui n’aime pas l’eau salée (straps, boots…);
– on vérifie le serrage des vis de straps ou boots;
– on en profite pour régler ses straps en fonction de la température (avec ou sans chaussons, chaussons été ou hiver);
– on vérifie s’il y a du jeu dans les ailerons;
– le marquage de ma board est toujours là ? sinon vous pouvez commander des stickers ici;
– on évite le plus possible le leash de board en peaufinant sa nage tractée, à défaut on met un casque;
– et pour les foils: vous devriez savoir tout ce qu’il faut faire (rinçage, corrosion, Tefgel© ou graisse marine, présence de fissure, jeu dans les assemblages…)
😉

Le matériel annexe

Et oui c’est pas fini !
Il reste encore tout le “petit matériel”.

– Un trou dans la combi, dans les chaussons ou les gants ? Si l’eau est assez chaude, pas de souci.
En hiver ça se traduira par une forte diminution de la résistance au froid, en cas de natakite ça peut être un problème.
– Le clip du casque qui est cassé ?
– Vous n’avez pas de casque ?
Avec Newkite c’est 14 € de remboursés sur l’achat d’un casque avec photo du sticker NK collé dessus et facture d’achat + RIB pour virement (à envoyer à contact[AT]newkite.fr).
– Le tube de crème qui est vide ? Pensez à une crème solaire qui préserve la faune et la flore, hé oui ça existe. ?
– La pile de la lampe flash: obligatoire passé les 300m avec une autonomie de 6h comme spécifié dans la réglementation de la Division 240
– La pompe: nettoyage + graissage (du temps et de l’énergie de gagnés sur la plage), vérification du leash et du mousqueton.

La checklist ``sur la plage``

Si vous avez appliqué la checklist “à la maison”, il ne vous reste plus grand chose à faire. Sinon, vous pouvez relire tout ce qui est au-dessus… 😉

Le risque c’est que quelque chose se soit détérioré entre votre checklist bien au calme chez vous et votre arrivée sur la plage.
Donc si vous avez le moindre doute (le matériel est tombé ou s’est accroché dans une poignée de porte, vous avez fermé la coffre sur les lignes…): vous revérifiez !
Et si tout va bien, vous n’avez plus qu’à enfiler votre plus beau wetshirt newkite, bien connecter vos lignes puis appliquer la procédure de décollage et c’est parti pour une bonne session !

Ridez bien, ridez safe et on se retrouve sur l’eau !

Une info vous parait erronée ?
Vous souhaitez apporter votre pierre à l’édifice ?
N’hésitez pas à nous en faire part en nous contactant ici !